The Day is Long and Dark : festival de vampires

The Day is Long and Dark : festival de vampires

Un film d’horreur mexicain qui s’inspirera de l’ambiance des festivals de films de genre.

L’acteur Francisco Barreiro (Ahi va el diablo) sera la vedette du prochain long-métrage de Julio Hernández Cordón, l’un des cinéastes indépendants mexicains les plus récompensés de ces dix dernières années. The Day is Long and Dark (My Friends are Vampires), qui n’est pas sans évoquer thématiquement le Cronos de Guillermo del Toro, sera une coproduction avec l’Argentine et l’Espagne. Le personnage campé par Barreiro, Ariel, est un réalisateur mexicain gore et un authentique vampire. Il parcourt les festivals les plus importants d’Europe et d’Amérique latine avec son dernier film, My Friends are Vampires, passant des nuits blanches dans des chambres d’hôtel, à la recherche de dealers qui peuvent lui procurer du sang, une quête qui le laisse de plus en plus faible. Il a un fils en Espagne qu’il ne peut pas voir, ce qu’il souhaite pourtant désespérément, conscient que la seule façon pour lui de se reposer et de commencer à guérir est d’être réuni avec celui-ci. « C’est un film sur un monstre qui ne veut plus en être un », explique Hernández. « C’est son conflit. La motivation est d’utiliser le mythe des vampires pour représenter un homme divisé en deux. En tant que réalisateur, je suis à un stade introspectif sur le thème de la paternité, une idée sur laquelle j’ai commencé à travailler avec mon film précédent, Buy Me a Gun ». Visuellement le film sera fortement inspiré par le travail de l’illustrateur Raymond Pettibon. « Dans ses dessins, qui mêlent texte et image, et renvoient à la bande dessinée classique américaine des années 1940/1950, Pettibon se concentre sur la réflexion historique, le désir émotionnel, l’ingéniosité poétique et la critique stridente de son environnement. Cette particularité de l’esthétique et du discours est ce que je veux dans mon film », ajoute Hernandez, affirmant qu’Ariel lira constamment des poèmes de Lorca, Panero, Whitman, Verlaine et Akabal. « L’idée est de tourner dans plusieurs villes et de recréer leurs festivals de cinéma, ou mieux encore d’y participer, s’ils nous autorisent à enregistrer durant ces manifestations. Le film est inspiré de ceux de Locarno, Venise, Mar del Plata, Bafici, Toulouse et San Sebastian ». Le tournage devrait commencer fin 2020.

 

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