Tourné à Turin, The Soul Eater, de Stefano Milla, cinéaste italien s’intéressant au fantastique, mêle action, mystère et thriller. Los Angeles. Kate est une jeune femme borderline, travaillant comme photographe médico-légale. Sa vie est tourmentée par des visions et des cauchemars de crimes violents et de meurtres de masse. Elle gère ses visions avec un mélange personnel de drogues et d’alcool, gâchant sa vie jour après jour, sure d’être maudite. Mais une série d’homicides commence à donner un nouveau sens à ses visions et révèle la marque d’un dangereux tueur en série. Après sa rencontre avec un fervent partisan des théories de Cesare Lombroso (l’un des fondateurs de l’École italienne de criminologie célèbre pour ses thèses sur le “criminel né”) et malgré son scepticisme, Kate est poussée à participer à une séance pour convoquer le professeur italien. Cette expérience révèle un lien choquant entre Kate et les meurtres, mais aussi le Mal derrière eux : un pouvoir obscur connu sous le nom de Soul Eater, auquel Lombroso lui-même a été confronté à son époque. En collaborant uniquement par leur communication paranormale, Kate et Lombroso doivent faire équipe pour tenter de vaincre le Soul Eater, mais une dangereuse spirale de la mort et le pouvoir croissant du Mal pourraient amener notre réalité à une issue catastrophique. Le cinéaste va enchainer ensuite avec Town Secret, en préproduction, un film d’horreur où un week-end dans un bed and breakfast n’est pas ce à quoi on s’attend, car deux couples découvrent comment la ville survit après la fermeture de la mine de charbon.