98 JOURS DE NUIT

98 JOURS DE NUIT

 

 

Le Covid nous a séparés en deux groupes : ceux qui feront tout pour protéger leurs voisins, et ceux qui se débrouillent seuls. Que ferions-nous si nous étions jetés dans un monde de ténèbres et d’isolement ? Dans quel groupe seriez-vous ? Tel est le point de départ de Wintertide, du réalisateur et scénariste primé canadien, John Barnard, qui produit également des séries télévisées. Son nouveau long-métrage, un thriller surnaturel, a été présenté en avant-première lors de la soirée de clôture du Canadian Film Fest le 1er avril. Le film se déroule dans une ville isolée du nord qui n’a pas vu le soleil depuis plus de 98 jours. Les gens comptent sur des médicaments tels que la glycine solaire et les somnifères pour faire face à l’obscurité sans fin. Tout le monde ne va pas bien, le manque de soleil a provoqué une maladie de type zombie chez de nombreux citoyens. Ces âmes malheureuses sont appelées égarés par les volontaires et les unités militaires qui les capturent. Beth, une surveillante, combat un fléau de dépression qui transforme les quelques habitants restants en automates vides ressemblant à des zombies. Elle fait partie de ces bénévoles qui partent chaque nuit à la recherche des chiens errants. Mais Beth recherche également son père disparu. Beth refuse de prendre l’un des médicaments, et cela inquiète ses amis… et à juste titre. Elle découvre qu’en entrant dans une dimension alternative à travers ses propres rêves, elle est capable de conjurer la maladie pendant le long hiver, peut-être sans fin. Mais sa puissance suffira-t-elle à la soutenir ? Dans un monde où Covid est encore très présent, où la Russie s’avère menaçante, le film pose la question de savoir comment nous, en tant qu’espèce, pourrions survivre à un isolement total.

 

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