FALLING STARS

FALLING STARS

FALLING STARS : la bande annonce

 

Projeté le 27 avril au Calgary Underground Film Festival après avoir été sectionné dans diverse manifestations internationales (dont Locarno), « Falling Stars » marque les débuts dans le long-métrage des polonais-américains Gabriel Bienczycki et Richard Karpala. Il s’agit d’un road movie sur le passage à l’âge adulte avec des éléments de slasher abordant le thème de la fraternité. C’est la nuit des premières récoltes dans l’Ouest américain, ce qui signifie que des rituels traditionnels inoffensifs sont exécutés pour apaiser les sorcières du ciel. Pour trois frères, l’événement de cette année sera différent. Lorsqu’ils découvrent que leur ami a tué et enterré une sorcière, ils s’aventurent dans le désert pour en être témoins. En rencontrant la scène, ils profanent accidentellement le corps, déclenchant une séquence d’événements périlleux. La seule façon pour eux de mettre un terme à la malédiction qui pèse sur leur famille est de brûler le cadavre avant le lever du soleil. «Ce qui ressort de ce projet, c’est sa taille modeste combinée à sa vaste portée imaginative» confie Gabriel Bienczycki. «Cela le rendait particulièrement attrayant. Nous nous sommes lancés dans cette démarche, sachant que nous pourrions l’exécuter avec les ressources et l’équipement que nous possédions déjà et les fonds que nous pouvions lever de manière indépendante. Nous avons consciemment évité les éléments grandioses comme les explosions d’hélicoptères ou les scènes de foule massive. Le charme résidait dans ses exigences minimalistes, juxtaposées au monde expansif qu’il introduisait. En tant que directeur de la photographie, mon objectif était de donner à notre film un aspect soigné et professionnel. Mon objectif était de rehausser son apparence sans un budget énorme. Des films comme Seven – avec le génie collaboratif de Darius Khondji et David Fincher – m’ont inspiré. Je voulais imiter leur cinéma sombre, posé et tranquille, plein de suspense visuel. En révélant moins et en laissant entendre davantage, il s’agit de créer une atmosphère où ce qui se cache dans l’ombre est plus menaçant». «Gabe et moi avons le don de travailler rapidement sur le plateau» poursuit Richard Karpala. «Nous n’avons pas investi beaucoup de temps dans le storyboard ou dans une planification approfondie. Lorsque nous sommes arrivés sur place avec nos acteurs, une partie de l’excitation était de découvrir comment les scènes allaient prendre vie. Les contraintes limitaient souvent notre temps de répétition, nous obligeant à réfléchir vite et à improviser sur place. À mon avis, cette spontanéité est bien plus excitante qu’une préparation excessive. S’en tenir trop à un plan préconçu pourrait nous priver de ces moments de véritable découverte ou de magie non programmée. Et pendant notre tournage, nous avons vécu beaucoup de ces moments spontanés».

 

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