APOCALYPSE Z : LE DÉBUT DE LA FIN

APOCALYPSE Z : LE DÉBUT DE LA FIN

APOCALYPSE Z : LE DÉBUT DE LA FIN

Un réjouissant zombie movie espagnol

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(Apocalypse Z : El principio del fin). Espagne. 2024. Réal.: Carles Torrens. Scén : Angel Agudo d’après les romans de Manuel Loureiro. Prod.: Adrian Guerra et Nuria Valls. Photo : Edu Canet et Elías M. Félix. Mont : Luis de la Madrid. 1h52. Avec : Francisco Ortiz, José María Yazpik, Berta Vázquez,Iria del Río, Amalia Gómez. (Amazon).

 

Après une tragédie personnelle, Manel vit seul avec son chat Lucullus. Quand un mystérieux virus transformant les gens en zombies se répand, il va alors devoir tout mettre en œuvre pour survivre en espérant, un jour, gagner les Canaries, où sa sœur et sa belle famille se sont installés. ..

 

Véritable carton sur Amazon, Apocalypse Z : le Début de la Fin s’impose comme un spectacle très divertissant à défaut d’être réellement original. Adaptée d’une série de romans signés Manel Loureiro et réalisée par Carles Torrens (auteur, en 2016, de Pet avec Dominic Monaghan), cette production hispanique tient en effet ses promesses et entraîne le spectateur dans les pas d’un héros attachant, auquel Francisco Ortiz prête ses traits avec brio. Homme solitaire n’ayant pour seul compagnon son chat, Lucullus (qui est constamment secoué durant cette aventure), Manel est déconnecté de la réalité comme nous le montrent les premières scènes où il semble ignorer ce qui se passe autour de lui alors que le chaos se propage dans la ville.  Le protagoniste met ainsi du temps à prendre conscience de la situation. Au cours de sa quête de nourriture, il fait rapidement la connaissance de Gabriela, une femme âgée en fauteuil roulant et avec laquelle il se lie d’amitié, ce qui nous vaut quelques séquences très touchantes. Des séquences qui contrastent avec les passages où Manel, vêtu d’une combinaison de plongée et armé d’un pistolet-harpon, arpente les rues infestées d’individus contaminés. Au fur et à mesure que le récit avance, le suspense ainsi s’intensifie, le cinéaste jouant à fond la carte du Survival tout en insufflant de l’humour à son métrage. De plus, les allusions à la pandémie de Covid sont nombreuses et renforcent le sentiment de réalisme qui émane de l’histoire. Alors certes, Apocalypse Z : Le Début de la Fin ne brille pas par sa singularité et n’est pas dénué de quelques longueurs, mais il remplit sans mal le cahier des charges et s’avère être un excellent divertissement qui, gageons-le, ne restera pas sans suite.

 

Erwan BARGAIN

 

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