BECKY ENRAGÉE

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BECKY ENRAGÉE

 

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Un spectacle amusant et sanglant

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(The Wrath of Becky). USA. 2023. Réal.: Matt Angel et Suzanne Coote. Scén.: Matt Angel et Suzanne Coote d’après les personnages créés par Nick Morris, Lane Skye et Ruckus Skye. Prod.: Jordan Beckerman, Jordan Yale Levin, Chadd Harbold, Raphael Margules et Russ Posternak. Photo : Julia Swain. Mus.: Nima Fakhrara. Mont.: Stephen Boyer. 1h24. Avec : Lulu Wilsob, Seann William Scott, Denis Burse, Matt Angel, Jill Larson. (Amazon).

 

Deux ans après avoir subi les exactions d’un groupe de néo-nazis, Rebecca doit à nouveau prendre les armes quand une bande appelée les Noble Men, s’en prend à la femme qui l’héberge et à Diego, son chien, adoré.

 

En 2020 sortait, dans une certaine indifférence, Becky, petite production fun et gore qui, avec le temps, a fini par gagner ses galons d’œuvre-culte auprès d’une partie du public. Rien d’étonnant donc à voir débouler, près de quatre ans plus tard, une suite, intitulée Becky Enragée. Jonathan Milott et Cary Murnion qui avaient mis en scène le premier volet, passent ici la main à Matt Angel et Suzanne Coote dont c’est le troisième long-métrage. Dans le film original, Becky, l’héroïne, était confrontée à une bande de néonazis à la recherche d’un mystérieux talisman alors qu’elle passait un week-end avec son père dans une maison isolée. Dans cette nouvelle aventure, la jeune femme doit à nouveau se battre, cette fois, contre des extrémistes masculinistes qui s’en sont pris à la femme qui l’avait recueillie mais qui, en outre, ont eu la mauvaise idée de s‘attaquer à son compagnon à quatre pattes. Et ils vont évidemment le regretter. Le décor est ainsi planté en deux temps trois mouvements dès la séquence d’introduction qui nous permet de retrouver Rebecca, une fille rebelle et psychopathe qu’il ne faut pas venir chatouiller sous peine de se faire trucider. Ce qui nous vaut évidemment son lot de meurtres sanglants car la donzelle ne fait pas dans la dentelle et a un côté Rambo au féminin totalement assumé (cf.: quand elle s’équipe et se glisse dans la peau de son personnage de justicière). Et, en ce sens, la dernière partie du métrage est des plus réjouissante, les exécutions s’enchaînant à un rythme effréné et ce, avec un humour déjanté. Car, cela va de soi, le film, mélange d’horreur, d’action et de thriller, ne se prend pas au sérieux et n’a qu’un objectif : divertir le public. Ce qui ne l’empêche pas, par moment, de jouer la carte de l’émotion (la partie de Scrabble entre Helena et Becky) ni de délivrer un message ouvertement féministe en tirant à boulets rouges sur les thèses virilistes défendues par le gang de malfrats. Bénéficiant d’une interprétation de qualité dominée par Lulu Wilson et Seann William Scott, Becky Enragée est certes moins surprenant que le premier opus mais remplit aisément le cahier des charges pour satisfaire bon nombre de spectateurs avides de séries B sur-vitaminées. En attendant la sortie d’un troisième épisode, comme le laisse deviner l’épilogue.

À noter que le premier volet est à nouveau disponible sur la même plateforme.

 

ERWAN BARGAIN

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