CONFRONTATION
Un hommage aux films de possession mais avec une esthétique moderne







Le britannique « The Crucifix : Blood of the Exorcist » » est le second film du directeur de la photo primé Stephen Roach. Une découverte macabre dans le jardin de leur nouvelle maison plonge un jeune couple dans un tourbillon de possession démoniaque, où la profanation d’une tombe déclenche la fureur d’un esprit enfermé depuis des siècles, lequel n’est rien de moins que le résultat d’un exorcisme qui a mal tourné et d’une vengeance d’outre-tombe qui s’annonce. Faisant ses débuts dans l’horreur, le réalisateur décide d’utiliser les lieux communs du genre pour proposer une divergence, une sorte de nouvelle couche de lecture au concept de possession exogène. Ce petit budget indépendant affiche sa liberté d’innover sans la pression des blockbusters et de leurs énormes budgets. L’enchaînement des éléments (couple en crise, mort familiale, lien avec les racines, la religion, les Vikings, les secrets de la ville et la foi) offre un récit nouveau qui échappe aux conventions, tout en les utilisant à son avantage, pour une fable divertissante qui unit le présent au passé.